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Poterie et céramique, un art qui peut raconter bien des histoires
Transmis de père en fils, l’artisanat marocain est un savoir-faire ancestral. Il s’illustre dans plusieurs matières, notamment le bois, la laine, le cuir, l’argent, le métal, le textile, la pierre, le doum, la céramique, l’argile… La poterie marocaine, l’une des composantes de cette diversité artisanale, a toujours représenté la culture locale de chaque région et de certaines villes comme les poteries et céramiques réputées de Fès, Safi et Salé. Au Complexe des potiers de l’Oulja à Salé, le visiteur, qu’il soit marocain ou étranger, reste ébahi par cet art qui a connu des jours florissants. Hélas, aujourd’hui, pour plusieurs causes, il est dans une situation de lutte pour une survie qui risque d’être courte.
Complexe artisanal de l’Oulja à Salé
Situé au bord du fleuve Bouregreg, à cinq minutes des centres-ville de Rabat et de Salé, ce complexe de plusieurs hectares regroupe plusieurs ateliers d’artisans (potiers, dinandiers, vanniers…) et des commerces. Un savoir-faire millénaire des artisans marocains qui se transmet avec le peu de Mâalmine encore en vie. En faisant un petit tour dans les ateliers, on peut voir des ouvriers réalisant, sous les yeux des visiteurs, les produits commercialisés sur place ou vendus ailleurs. La visite de ce complexe est une véritable découverte de l’art artisanal et de la culture marocaine. Par la même occasion, on peut, également, en savoir plus sur la profession de l’artisan pas toujours reconnue, et ce, malgré le travail de certaines associations qui œuvrent pour la mise en valeur et la protection de ce patrimoine du Maroc. Comme, par exemple, l’artisanat de la poterie qui rencontre, depuis quelques années, beaucoup de difficultés.
Ouafaâ Bennani
Native de Rabat en 1963, Ouafaâ Bennani décroche son Baccalauréat Sciences expérimentales (Bilingues), puis effectue des études universitaires (Biologie-Gélogie) à la Faculté des Sciences à Rabat. Mais, le destin a voulu qu’elle exerce le métier de journaliste, son rêve d’enfance. Elle commence à exaucer sa passion au quotidien L'Opinion de 1992 à fin 1999. Depuis début 2000, Ouafaâ Bennani adhère au Groupe Maroc Soir en tant que journaliste au "Matin". Entre temps, elle a bénéficié de plusieurs stages de formation journalistique à l'ISIC et à "Maroc Soir". Après quelques années dans l’univers de la presse où elle a touché à plusieurs rubriques, Ouafaâ Bennani opte pour le créneau artistique et culturel où elle effectue des couvertures, au Maroc et à l’étranger, de grands événements culturels, de festivals de cinéma, de théâtre, de la musique, des Arts plastiques…, des entretiens avec des personnalités et stars reconnues dans le monde, des écrivains, des dramaturges entre autres plasticiens. Certains de ses écrits figurent dans des catalogues et dépliants d’artistes. Ouafaâ Bennani est, également, sollicitée en tant que membre de jury dans des festivals de cinéma et de la chanson. Elle a reçu de nombreux hommages de diverses institutions et associations pour ses compétences et qualités de journaliste dévouée et respectueuse de son travail.
Ouafaâ Bennani est, actuellement, présidente du Comité National de la Musique (membre du Conseil International de la Musique-partenaire officiel de l’Unesco), et ce, suite au décès de son époux Al-Moussiqar Hassan Mégri qui était le président Fondateur de cet organisme international. Elle occupe, aussi, le poste de directrice artistique au Festival International des Arts et de la Culture « Eté des Oudayas », depuis sa création en 2011.